Friday, December 13, 2024
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La RDC inaugure sa nouvelle compagnie aérienne Congo Airways

Congo Airways logoSi son concurrent Korongo Airlines a liquidé toutes ses activités, Congo Airways, de son côté, entame son premier envol, le moment le plus attendu au Congo. Ceci étant la première compagnie aérienne de la compagnie nationale de l’aviation congolaise créée en 2014. Elle servira à remplacer les anciennes lignes congolaises qui figurent parmi la liste noire européenne.

Une compagnie aérienne suivant les normes internationales

La compagnie d’aviation nationale congolaise a bénéficié de deux Airbus A 320, à savoir « Patrice Emery Lumumba » et « Mzee Laurent Désiré Kabila ». Ce sont deux édifices acquis par le gouvernement et qui viennent d’être baptisés à l’aéroport international de N’Djili, le vendredi 09 octobre 2015. Le premier envol du premier aéronef a été prévu à Kinshasa à destination de Lumbabashi avec une escale à Mbuji-Mayi et Kasaï-Oriental. Quant au deuxième, il a effectué son premier vol entre Kinshasa-Kisangani et Goma-Kinshasa. Encore faut-il préciser que ces deux Airbus serviront en premier à l’exploitation domestique, et ce, avec des prix abordables. Parmi les plus grands objectifs que le Gouvernement congolais s’est engagé, Congo Airways permettra au pays de se retirer de la liste noire européenne, grâce à une compagnie aérienne qui répond aux normes internationales de l’aviation civile.

La compagnie Air France à ses côtéscongo airways

Congo Airways est certainement la compagnie aérienne la plus attendue au Congo. Grâce au soutien de l’Air France, elle est actuellement dotée d’un capital de 65 millions de dollars avec un chiffre d’affaires de 50 millions de dollars prévu pour la première année d’activité et 150 millions pour les trois années qui viennent. Créer un transport aérien viable en RD Congo, tel est l’objectif de la compagnie aérienne française. Leur assistance consiste également à la création d’un business plan en premier lieu, puis d’un contrat de support et de maintenance en second lieu, sans parler de l’assistance à la création d’un service de maintenance, comprenant une formation des copilotes et commandants de bord suivant les normes européennes.

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