Le continent Africain se veut innovateur dans le domaine de la technologie; sur ce, il sera doter de l’industrialisation et de la commercialisation des plaques solaires.
Fondée par deux frères ingénieurs, Arnaud et Maxence Chabanne à Dédougou au Burkina Faso, la start-up se propose de s’étendre dans d’autres contrées tels que le Cameroun, le Sénégal etc…à l’exemple d’AFRIBABA présent un dans presque tous les pays d’Afrique.
Dans un premier temps deux modèles de cette lampe, baptisée Kalo, ou « lumière » en Dioula (parlé au Burkina), qui offre une autonomie de 20 heures d’éclairage seront fabriqués. L’une des deux lampes permettra surement la recharge des téléphones portables.
Conçues essentiellement avec des composants importés de France, ces lampes sont écoulées entre 13 000 et 22 000 francs CFA et sont destinés aux populations rurales très souvent confrontés aux problèmes d’énergie.
Ayant déjà atteint une capacité de production maximale de 10 000 unités mensuelles, qui pourrait être doublée si la demande est au rendez-vous, l’entreprise dispose déjà d’un stock de 8 000 lampes. Et vise pour son premier exercice un chiffre d’affaires de 900 millions de francs CFA.
Bien que la fabrication des lampes sera réalisée localement, la start-up vise néanmoins l’ouverture à l’internationale, ce qui permet d’envisager déjà en 2017, l’ouverture d’une usine au Sénégal et au Cameroun.
Selon les propos de Maxence Chabanne stipulant qu’« En plus d’avoir un projet économiquement viable, Lagazel est aussi un projet social qui permet à notre société familiale de s’investir dans l’économie solidaire », l’entreprise valorise son appellation de start-up.