L’internet, de plus en plus prend une place très important dans nos vies, surtout avec les réseaux sociaux. Ce monde virtuel est le paradis pour ceux qui souhaitent apprendre, améliorer leur culture, découvrir de nouveaux domaines, ou encore communiquer. Néanmoins, tout comme dans la vie réelle, Internet est aussi un monde peuplé de dangers. C’est prise de conscience n’est pas collective de la même manière chez les enfants que chez les adultes. Ces derniers en sont plus conscients des dangers et en sont aussi la principale source d’émission de ces dangers. Qui sont de divers ordres, par exemple l’accès à des contenus réservés aux adultes, l’accès aux images ou aux textes pour adultes, une dépendance, des insomnies, la rencontre avec des personnes “malintentionnées”…
Prise de conscience.
En plus de la législation en vigueur dans chaque pays, des lois sur Droit Informatique, certains pays ont pris le danger à sa juste valeur. C’est le cas de l’Algérie qui depuis le mois de mai 2016 a mis sur pieds un centre de désintoxication à l’Internet et aux réseaux sociaux au sein de l’établissement public de santé de proximité (EPSP).
D’après les autorités locales, l’avènement de la 3G a augmenté fortement le temps que les Algériens, surtout les jeunes, passent devant leur téléphones, ordinateurs et tablettes. La 4G, bientôt commercialisée dans le pays va accentuer ce phénomène. Des familles devraient bientôt se retrouver confrontées à des cas d’addiction à Internet et aux réseaux sociaux. On comprend mieux maintenant la provenance des termes caractéristiques des attitudes des jeunes telles que : « génération android », « génération tête baissée »…
Le centre de désintoxication à l’Internet et aux réseaux sociaux dispose d’une équipe de psychiatres, de psychologues et de conseillers qui proposent aux patients des solutions contre l’utilisation maladive des réseaux sociaux. En plus des solutions curatives, le centre propose aussi des solutions préventives, à travers la sensibilisation des jeunes, des parents, sur l’utilisation abusive et non contrôlée des réseaux sociaux qui « expose des individus fragiles psychologiquement à toutes formes de dangers ». Rappelons que cette dépendance à Internet débute quand « un individu passe plus de cinq heures par jour sur Internet », en dehors du travail, juste pour surfer. Et dans la quasi-totalité des cas, l’individu ne s’en rend même pas compte. Ce qui pourrait nous pousser à nous demander s’il est judicieux de considérer Internet comme toute autre drogue. S’agissant de cette dépendance ? Dans tous les cas il ne faut pas minimiser son impact sur le mode de vie des individus.
Enfin, si les individus sont affectés par ce fléau et sont internés dans de tels centres ou non, c’est l’économie, la productivité et la croissance du pays qui en souffrent. Car les capacités de travail et le rendement du travailleur sont affectés.
